Le Café des savoirs libres prend de longues vacances

Le moment est venu de mettre un terme à notre projet, du moins jusqu’à ce que la communauté se reforme et désire le réactiver sous une forme ou sous une autre.

Tasse de café et carnet avec inscription «THE END».

La pandémie de COVID-19, l’entrée en vigueur de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) prolongeant de 20 ans la durée de protection du droit d’auteur et l’évolution de carrière ou de vie de plusieurs de nos membres auront eu raison de notre mobilisation collective. Nous la poursuivrons désormais de façon distribuée dans d’autres regroupements, sous d’autres formes et à travers d’autres projets.

Les archives de ce site web et, surtout, du Calendrier de l’avent du domaine public québécois resteront intactes pendant quelques temps, mais il est probable qu’elles déménageront dans quelques mois à une nouvelle adresse. Nous tâcherons toutefois de faire en sorte que leurs traces ne s’effacent pas tout à fait.

Merci de votre compréhension et bonnes fêtes de fin d’année 2024, en espérant que le ciel ne nous tombe pas sur la tête!

La réponse du Café des savoirs libres au gouvernement fédéral qui a bradé le domaine public canadien

À l’issue de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), négocié en secret avant d’être imposé en bloc au législateur national, le gouvernement fédéral a consenti à prolonger de 20 ans la durée de protection du droit d’auteur. Par cette décision, il a bradé le domaine public canadien au détriment des Canadiennes et des Canadiens. Voici ce que le Café des savoirs libres a répondu à cette consultation expéditive1, « sur la façon de mettre en œuvre l’engagement du Canada de prolonger la durée de protection générale du droit d’auteur ».

Lire la réponse du Café des savoirs libres

Carte du Canada avec logo du domaine public

Bonne année et bonne journée mondiale du domaine public !

L’année 2020 pourrait s’avérer la dernière dans les conditions actuelles du droit d’auteur au Canada.

 Calendrier de l'avent du domaine public 2020 📚 Édition québécoise

C’est aujourd’hui la journée mondiale du domaine public et la fin de cette édition du Calendrier de l’Avent qui nous menait jusqu’à cette célébration. La journée mondiale du domaine public est une initiative de Lawrence Lessig inaugurée en 2010. Ce Calendrier 2019 des entrant(e)s dans le domaine public 2020 a été un cru exceptionnel, notamment pour la qualité du travail d’éditorialisation qui a été pratiqué!

C’est avec la figure de Laure Conan (par Gaëlle Bergougnoux) que nous concluons cette démarche soulignant aussi cinq ans d’efforts investis dans un projet de pédagogie et de curation patrimoniales porté à bout de bras par ce collectif qui défend les savoirs libres. Quelques créateurs et créatrices ont ainsi été ajouté.e.s au cortège des nouveaux et des nouvelles pour donner un tour festif à ce millésime 2020, nous autorisant un regard dans le rétroviseur ⏤ c’est-à-dire dans le gisement du domaine public disponible avant l’existence de ce Calendrier.

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L’année 2020 pourrait s’avérer la dernière dans les conditions actuelles du droit d’auteur au Canada, qui s’apprête à s’enligner sur la durée du copyright américain dans le contexte de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM). Le regard dans le rétroviseur pourrait donc devenir inévitable en raison des mesures prévues à l’heure actuelle concernant la prolongation de la durée du droit d’auteur canadien, qui ferait en sorte que les conditions du domaine public passeraient de « Vie+50 » à « Vie+70 ».

Le Public Domain Review partage à chaque année le 1er janvier la « classe des entrant(e)s » dont certain(e)s sont des élèves des pays « vie +50 » et d’autres des pays « vie + 70 ». Dans la classe 2020, on retrouve parmi quelques candidats « vie +50 » ⏤ qui sont les nôtres, jusqu’à cette année, à tout le moins ⏤ tels que Jack Kerouac ou Theodor W. Adorno que nous avons commémorés.

En Europe, cette journée sera exceptionnellement célébrée le 11 janvier 2020 car le « Paris P2P Festival » se déroulera du 8 au 12 janvier et que la célébration a été insérée dans ce cadre. L’Union Européenne est partenaire de cette initiative, notamment en soutenant le programme Communia (« The Digital Public Domain: Foundations for an Open Culture« ).2